Ethereum et Solana sont deux blockchains natives (Layer 1) abritant leur propre écosystème. Ces deux blockchains sont les réseaux DeFi (finance décentralisée) les plus populaires en terme de volume, de nombre d'utilisateurs actifs et de valeur totale bloquée (TVL). Ils sont cependant bien distincts et se différencient sur de nombreux points technologiques, d'infrastructures et de performances.

Ethereum

• Mécanisme de consensus : Proof of Stake (preuve de staking).
• Performances : 10 à 100 transactions par seconde.
• Coûts des transactions : variables, pouvant être élevés en période de congestion (en moyenne de 5 à 50 dollars).
• Évolutivité : en constante évolution grâce à la Ethereum Foundation et sa DAO.
• Écosystème : l'écosystème le plus développé dans le monde des cryptomonnaies avec de nombreuses applications décentralisées (dApps) et réseaux de seconde couche (Layers 2).

Solana

• Mécanisme de consensus : Hybride Proof of Stake (PoS) et Proof of History (PoH).
• Performances : jusqu'à 65 000 transactions par seconde.
• Coûts des transactions : généralement faibles et stables (~moins de 0,1 centime de dollars).
• Évolutivité : conçue pour être hautement évolutive dès le début.
• Écosystème : en pleine expansion, avec de plus en plus d'applications, notamment dans la DeFi et le Web3.

En résumé, Solana se positionne comme une alternative à Ethereum, offrant des performances supérieures en termes de débit de transactions et de coûts. Cependant, la majeure partie de l'écosystème DeFi est toujours centrée autour de Ethereum et de ces blockchains dites de Layers 2, tout comme les institutionnels qui, pour le moment, ont choisi Ethereum (notamment via les RWA : real world assets).